Un jeune Cèdre du Liban symbole d'avenir
Considéré comme l'un des plus beaux spécimens français avec ses congénères du jardin des Plantes à Paris et de l'archevêché de Tours. Planté en 1830 (semé en 1827), il avait atteint des proportions gigantesques : 48m de hauteur, un tronc de plus de 9,66m de circonférence et une couronne couvrant plus de 1400m² au sol.
Et puis, un jour de septembre, la Nature a dit son dernier mot par l'intermédiaire de l'expert venu le sonder et l'examiner : le constat était sans appel et il fallut bien se résoudre à l'accepter. Il ne s'agissait pas d’abattre un vulgaire arbre devenu dangereux mais bien de dire adieu à un être qui au cours des ans s'était imprégné des souvenirs de plusieurs générations.
Aujourd'hui, les larmes sont essuyées, les pépinières bourguisannes se tournent vers l'avenir. Un nouveau Cèdre du Liban d'une quinzaine d'années a été planté non loin de la souche de son prédécesseur. Le Cèdre fût arrosé par Bernard Bonne, président du Conseil général de la Loire, Stéphane Heyraud, maire de Bourg-Argental et près de 80 personnes pour qui le Cèdre du Liban était plus qu'un arbre, un symbole.
Transmettre son patrimoine
"La plantation de ce jeune Cèdre s'inscrit dans le cadre des Journées du patrimoine, patrimoine que nous ont légué nos prédécesseurs, qu'il nous appartient de maintenir, d'embellir et de transmettre à notre tour aux générations futures" soulignait Jacques Ranchon.
"Laissons le passé au passé et les souvenirs avec les souvenirs. Comme après la pluie vient le beau temps et à la cime de l'épine fleurit la rose, il nous appartient de regarder vers le futur et de souhaiter à tous ces enfants venus nombreux de grandir et de s'épanouir comme le Cèdre du Liban en force, en sagesse et en beauté avec notre soutien".